Foire Aux Questions
Page mise à jour le 22.03.2025
Page mise à jour le 22.03.2025
Pour commencez, retrouvez ci-dessous une présentation G SLIDES vous expliquant point par point le fonctionnement et la structure d'une installation photovoltaïque.
Allez plus loin avec les différents sujets proposés ci-dessous.
Les bases
Une batterie a besoin de courant continu (DC) pour se charger.
C'est également du DC qu'une batterie restitue.
Les panneaux photovoltaïques (pv) produisent du DC.
Les onduleurs transforment le DC des panneaux en courant alternatif (AC), afin que le bâtiment puisse en bénéficier.
La conversion DC->AC ou AC->DC génère une perte de 2% à 3%.
Utiliser directement le DC des panneaux pour charger les batteries est donc idéal. On évite ainsi des pertes d'énergie dues à la conversion.
Pour ce faire, un onduleur "compatible batteries" est requis. Le choix des batteries est alors restreint (bien que suffisant), car toutes les batteries ne sont pas compatibles avec tous les onduleurs.
Ces onduleurs "compatibles batteries" doivent être accompagnés d'un smart meter afin de pouvoir gérer la charge et la décharge des batteries. Voir présentation G SLIDES ci-dessus.
Les produits
Chez SolarEdge, les onduleurs "compatibles batteries" sont les onduleurs appelés StoreEdge ou Home Hub, qu'on distingue avec "RW" dans leur nom. Par exemple, un SE7K-RWS ou un SE8K-RWB48BFN4 Home Hub sont "compatibles batteries" alors qu'un SE7K ne l'est pas. Ces onduleurs "compatibles batteries" ne vont pas plus haut que 10 kW pour l'instant. Une nouvelle gamme est prévue pour 2025, permettant d'aller jusqu'à 20 kW.
Chez Fronius, les onduleurs "compatibles batteries" sont les onduleurs appelés GEN24 ou Hybrid. Par exemple, un Symo GEN24 6.0 Plus (nouvelle génération) ou un Symo Hybrid 6.0-3-M (ancienne génération) sont "compatibles batteries" alors qu'un Symo 6.0-3-M ne l'est pas. Un GEN24 sans le "Plus" nécessite un update payant pour devenir "compatibles batteries". Ces onduleurs "compatibles batteries" ne vont pas plus haut que 12 kW pour l'instant.
Chez Huawei, les onduleurs "compatibles batteries" sont les onduleurs suivants: SUN2000-xKTL-M1 avec x égal à 3, 4, 5, 6, 8 ou 10, ainsi que les SUN2000-xK-MB0 avec x égal à 12, 15, 17, 20, 25 et SUN2000-xK-MAP0 avec x égal à 5, 6, 8, 10, 12. La différence entre la gamme MAP0 et MB0 est la possibilité ou non de faire du backup triphasé. Les MB0 ne permettent que de faire du backup monophasé.
Lorsque l'onduleur gère directement les batteries, on parle de "batteries DC", car tout est géré du côté DC par l'onduleur.
Un kit batteries coûte moins de 900 CHF/kWh, fourniture et pose.
Il faut garder à l'esprit que les batteries DC sont dépendantes de l'onduleur pour pouvoir restituer de l'énergie. Il est également important de noter que la puissance restituée par les batteries ne pourra jamais être supérieure à la puissance de l'onduleur.
Les alternatives
Il existe des batteries qui ne dépendent pas de l'onduleur pv. Ces batteries sont dites "AC" car elles se connectent sur un disjoncteur du tableau électrique et sont donc alimentées en AC. Elles disposent d'un onduleur intégré (voir plusieurs micro-onduleurs) pour pouvoir convertir l'énergie, ce qui implique (sur le papier) un rendement moins bon qu'avec les "batteries DC" car triple conversion. Il s'avèrerait que la différence de rendement n'est pas si importante dans la pratique, car pour exemple, décharger des batteries à moins d'un kW pendant la nuit avec un onduleur de 10 kW n'est pas très optimal non plus.
Ces "batteries AC" disposent également de leur propre smart-meter, afin de lire les données sur la ligne de l'onduleur existant et sur la ligne d'intro.
VARTA propose depuis des années des solutions de ce genre, et ENPHASE fait son retour sur le marché en ce début d'année 2025, avec une telle batterie (IQ BATTERY 5P 3P INT) qui s'avère être une solution très polyvalente et concurrentielle (prix / puissance / garanties).
Il existe des onduleurs spéciaux, comme Victron Energy en propose, que l'on peut rajouter en plus de ceux déjà existants. Grâce à ces onduleur spéciaux, on peut transformer une installation pv classique en une installation "compatible batteries" et "compatible coupure réseau" (voir chapitre suivant). Ce type de système est évidemment plus onéreux qu'un système avec un seul onduleur "compatible batteries" et/ou "compatible backup".
Les solutions permettant de vous fournir de l'électricité en cas de coupure du réseau (fonctionnement en îlot)
Ces solutions sont appelées "backup" ou "alimentation de secours".
De base, tous les onduleurs standards ainsi que les onduleurs "compatibles batteries" s'arrêtent et ne produisent plus rien en cas de coupure du réseau. C'est le cas de la plupart des installations actuellement en fonction en Suisse.
Une solution "backup" n'est pas envisageable sans batteries.
Les onduleurs "compatibles backup" de la marque SolarEdge sont les onduleurs de la gamme Home Hub.
Ces onduleurs sont également compatibles avec les batteries SolarEdge appelées Home Battery.
Un tableau d'introduction spécial (Home Backup Interface), également produit par SolarEdge, est en outre nécessaire.
Les onduleurs "compatibles backup" de la marque Fronius sont les onduleurs de la gamme GEN24 Plus.
Un tableau d'introduction spécial (ENWITEC) est en outre nécessaire.
Les onduleurs "compatibles backup MONOPHASÉ" de la marque Huawei sont les onduleurs suivants: SUN2000-xKTL-M1 avec x égal à 3, 4, 5, 6, 8 ou 10.
Un tableau d'introduction spécial (BACKUP BOX-B1), également produit par Huawei, est en outre nécessaire, et ne permet que de fournir du MONOPHASÉ en cas de coupure réseau.
Attention: les onduleur SUN2000-xKTL-MB0 avec x égal à 12, 15, 17, 20, 25 ne sont pas "compatible backup".
Les onduleurs SUN2000-xK-MAP0 avec x égal à 5, 6, 8, 10, 12 sont compatibles batteries et "backup TRIPHASÉ" avec la nouvelle "backup box SMARTGUARD 63A" adaptée pour ce faire.
ENPHASE et ses batteries AC "IQ BATTERY 5P 3P INT", accompagnées de leur backup box "IQ System Controller 3 INT" offrent une solution pour une très large gamme de configurations.
Victron Energy propose différentes solutions "compatibles backup".
Studer Innotec propose un onduleur tout-en-un Swiss Made, appelé "Next3". Cet onduleur permet de gérer à peu près toutes les situations possibles et imaginables; entrées DC multiples (pv et éolien par exemple), entrée AC secondaire (génératrice par exemple), compatibilité avec de multiples batteries, gestion des véhicules électriques (ceci est en développement)… Studer Innotec était largement en avance sur le marché lors du lancement de ce produit, qui répond aux attentes les plus poussées en terme de gestion intelligente de l'énergie et d'autarcie énergétique.
Comment stocker son énergie sans batteries?
Sous forme d'eau chaude! Augmenter la température de consigne du boiler, ou augmenter le volume du boiler, ou réguler la pompe à chaleur (PAC) ou réguler un corps de chauffe électrique de secours, tout ceci afin de faire de l'eau chaude aux moments opportuns (quand il y a un surplus de production pv), voici des façons efficaces de stocker son énergie pour augmenter son autoconsommation, à un coût bien plus faible qu'avec des batteries. Voir chapitre suivant "stocker son énergie sous forme d'eau chaude" pour plus de détails.
Texte ci-dessus entièrement rédigé par Jérémy Venetz. Tous droits réservés.
L'idée de base consiste à utiliser le surplus d'électricité disponible en journée, au lieu de le revendre au réseau. On augmente ainsi son taux d'autoconsommation et d'autosuffisance, ce qui, en d'autres termes, implique une réduction de la part d'énergie achetée au réseau.
En Suisse, la production de chaleur est la principale source de consommation d'énergie dans un bâtiment. Si cette consommation d'énergie est électrique (pompes à chaleur, boilers électriques, radiateurs électriques, nattes chauffantes), il est alors possible d'utiliser le surplus d'électricité photovoltaïque pour chauffer son bâtiment.
Cette pratique fait tout son sens d'un point de vue énergétique. En effet, consommer de l'énergie produite sur son propre toit n'implique presque aucune perte, tandis que consommer de l'énergie provenant du réseau implique des pertes non négligeables, liées au transport de l'électricité. De plus, "consommer local" permet de décharger le réseau en évitant de refouler trop de puissance (ce qui représente actuellement un énorme challenge pour les gestionnaires de réseaux), tout en réduisant notre dépendance énergétique étrangère (moins de consommation réseau = moins besoin d'acheter de l'électricité à l'étranger).
Mais qu'en est-il de l'aspect financier? Malheureusement, la logique financière ne plaide pas toujours en faveur de la logique énergétique. Par exemple, si le prix du kWh de nuit est au même prix (ou moins cher) que le prix de revente du kWh, ça ne vaut pas la peine, financièrement parlant, d'investir de l'argent pour utiliser le surplus d'électricité disponible en journée. Autant revendre toute son électricité sur le réseau en journée, et consommer la nuit pour chauffer sa maison… Ce n'est pas très réjouissant comme perspective mais c'est une réalité qu'il faut considérer.
Si on souhaite bel et bien utiliser le surplus de puissance disponible en journée en régulant un appareil, il faut savoir qu'un certain équilibre des puissances est nécessaire: il ne fait aucun sens de faire fonctionner en journée un boiler électrique qui consomme 9 kW, si l'installation photovoltaïque ne fait que 5 kW. Il s'agit donc de faire fonctionner un appareil de puissance inférieure ou égale au surplus de puissance disponible. Par exemple un boiler électrique de 2 kW avec une installation photovoltaïque de 6 kW; les chances pour que le surplus soit supérieur à 2 kW sont élevées. Malheureusement, ce surplus de puissance disponible est très variable, car il dépend de la météo et de l'activité au sein du bâtiment. À l'inverse, les appareils ont plutôt tendance à fonctionner à puissance constante.
Il existe deux méthodes pour réguler un appareil: la méthode "planning" (régulation grossière) et la méthode "relais" (régulation fine).
Méthode "planning" (régulation grossière)
Cette méthode présente l'avantage d'être très peu onéreuse; pas besoin d'installer d'options (smart meter, smart relais).
En contrepartie, il est nécessaire de bien connaître son système de chauffage afin de le paramétrer de façon optimale et de pouvoir modifier les paramètres au besoin.
L'idée consiste à définir des plages horaires et saisonnières pendant lesquelles on sait qu'il fait majoritairement beau temps, et de paramétrer son appareil pour qu'il favorise la fabrication d'eau chaude pendant ces plages.
Par exemple, on pourrait paramétrer sa PAC pour autoriser la fabrication d'eau chaude
de nuit, ainsi que de 9h00 à 17h00 de avril à septembre,
de nuit, ainsi que de 10h00 à 16h00 en mars, octobre et novembre,
uniquement de nuit le reste du temps (décembre, janvier, février).
On s'assure ainsi que la plupart du temps, de l'eau chaude sera créée lorsque l'onduleur produit, et si ce n'est pas suffisant, il y a toujours la nuit. Est-ce que cette production sera suffisante? Aucun moyen de le savoir, mais si la puissance de l'onduleur est au moins 3x plus importante que la puissance de l'appareil, l'équilibre est bon.
La présence d'un smart meter est tout de même recommandée, afin de pouvoir contrôler si tout fonctionne comme souhaité. Voir présentation G SLIDES au sommet de cette page pour plus d'informations au sujet du smart meter.
Méthode "relais" (régulation fine)
Cette méthode présente deux avantages principaux: elle permet de n'utiliser strictement que le surplus de puissance disponible. Elle permet également de ne pas devoir intervenir régulièrement; fonctionnement automatique.
En contrepartie, la présence d'un smart meter et d'un smart relais est nécessaire, ainsi que du travail de câblage et de test. Cela représente donc un investissement financier qui varie de 600 à 1200 CHF HT selon les configurations.
L'idée consiste à installer un smart relais, qui est en communication avec le smart meter. Le smart relais envoie un signal à l'appareil qu'on souhaite réguler dès que le surplus de puissance (indiqué par le smart meter) dépasse la puissance de consigne de l'appareil régulé (consigne paramétrée dans le smart relais).
Voici comment cela est concrètement mis en place selon les types d'appareils:
Avec un boiler électrique
Ces appareils sont toujours raccordés à un contacteur (jour/nuit/off ou on/auto/off) dans le tableau électrique. Ce contacteur est piloté par la télécommande réseau. Le smart relais viens alors piloter ce contacteur en plus du signal de la télécommande (raccordement en parallèle avec la même phase). De la sorte, le boiler s'allumera en journée lorsque la consigne sera atteinte, et il aura toujours la possibilité de fonctionner la nuit si la journée qui précède n'a pas été assez ensoleillée ou si beaucoup d'eau chaude est consommée le soir. Dans tous les cas, le thermostat bloque la production de chaleur dès que la température est atteinte.
Pour optimiser au maximum, il faudrait changer les seuils de températures du thermostat: baisser les seuil d'enclenchement et de déclenchement la nuit, et les augmenter la journée. Ainsi le boiler fonctionnerait encore moins la nuit et profiterai du jour pour monter l'eau plus haut en température. Sur ce type d'appareil, ce genre de réglage n'est généralement possible qu'avec une intervention manuelle, malheureusement.
Avec un boiler thermodynamique (boiler-PAC)
Ces nouveaux appareils sont de plus en plus présents dans les ménages en Suisse. Il s'agit de boilers avec PAC air-eau intégrée. Ces boilers intègrent généralement aussi des corps de chauffe électriques. Il s'agit d'appareils souvent installés en parallèle d'installations de chauffage à énergie fossile (gaz/mazout) fonctionnelles. Ils permettent de réduire la quantité d'énergie fossile consommée, et sont spécialement compatible avec les smart relais photovoltaïques, qui envoient leur signal sur un bornier de contrôle dans l'appareil. Différents modes de chauffe sont alors proposés dans le menu de l'appareil pour gérer au mieux le signal reçu du smart relais (par exemple: chauffe jusqu'à 50° via PAC puis chauffe jusqu'à 60° via corps de chauffe).
Une prise de contact avec le fabriquant du boiler thermodynamique est nécessaire pour assurer le bon réglage et le bon raccordement du signal sur le bornier.
Avec une PAC
Le sujet PAC est large car il existe de multiples type de PAC. La première chose à faire est de définir, avec le fabricant, les différentes possibilités qui s'offrent à nous. Avec une PAC récente, c'est aussi simple qu'au point précédent avec les boilers thermodynamiques; il suffit d'arriver avec le signal sur le bornier de commande, et de paramétrer la PAC correctement. Cependant, certaines marques proposent ce bornier de commande via un module supplémentaire qui coûte facilement 1500 CHF HT. Certaines marques exigent également le passage d'un technicien sur place pour paramétrer la PAC, même si le module est déjà présent, ce qui coûte facilement 400 CHF HT.
Certaines PAC sont trop vielles et seule la mise en place d'une régulation grossière (méthode "planning") est alors possible.
Certaines PAC ne gèrent que l'eau de chauffage, et l'eau chaude sanitaire (ECS) est alors gérée par un corps de chauffe électrique, lui-même piloté par la PAC. Il convient alors de discuter avec le fabricant pour définir quelle est la meilleure option: supprimer le contrôle du corps de chauffe par la PAC et gérer le boiler comme un simple boiler électrique (voir plus haut), ou laisser la PAC piloter le corps de chauffe tout en connectant le smart relais à son bornier de commande.
Textes ci-dessus entièrement rédigés par Jérémy Venetz. Tous droits réservés.
Conclusion proposée par chat GPT-3.5:
Le stockage de l'énergie sous forme de chaleur à l'aide de surplus d'électricité photovoltaïque offre une solution énergétiquement avantageuse. En maximisant l'autoconsommation et en réduisant les pertes associées au transport de l'électricité du réseau, cette approche permet de renforcer notre indépendance énergétique et de soulager les réseaux électriques. Cependant, la décision d'investir dans cette technologie dépendra également des considérations financières spécifiques à chaque situation. Les différentes méthodes de régulation permettent d'adapter cette solution à divers types d'appareils. En combinant une réflexion énergétique intelligente avec des choix financiers judicieux, les propriétaires d'installations photovoltaïques peuvent exploiter au mieux leur production d'énergie solaire, contribuant ainsi à un avenir plus durable tout en améliorant le temps de retour sur investissement.
Dès que l'installation est mise en service, la procédure pour la subvention fédérale photovoltaïque peut commencer. Il n'y a rien à faire avant cela, contrairement à d'autres types de subventions (isolation, pompe à chaleur).
VENETZ ENERGY doit réaliser son contrôle final DC (PEM-PV) et l'envoyer au gestionnaire de réseau (GRD).
L'électricien AC doit réaliser son contrôle final AC (RS+PM) et l'envoyer à VENETZ ENERGY et au GRD.
Une fois ces deux documents à disposition (PEM-PV et RS+PM), VENETZ ENERGY peut créer le dossier pour la demande de subvention sur la plateforme online de Pronovo. Ce faisant, un numéro de dossier Pronovo est créé, et le GRD ainsi que le contrôleur (par exemple Cinelec ou Effitec) sont informés qu'une nouvelle installation PV est en service.
VENETZ ENERGY contacte alors par email le contrôleur qu'il a préalablement choisi sur la plateforme Pronovo (Cinelec ou Effitec), leur fourni toute la documentation technique, et leur demande de prendre RDV avec le propriétaire de l'installation pour fixer un RDV afin de venir certifier l'installation et réaliser le contrôle de réception.
ATTENTION: quand l'électricien AC envoie sont RS+PM au GRD (voir pt. 3 ci-dessus), ce dernier envoie quasi systématiquement un courrier aux propriétaires de l'installation, demandant de contacter un contrôleur pour organiser le contrôle de réception. Ce courrier doit être ignoré. Comme décrit ci-dessus, ce contrôle est compris dans la prestation de VENETZ ENERGY (voir "forfaits" dans l'offre).
Le contrôleur réalise la certification via la plateforme online de Pronovo. Il réalise également son contrôle de réception, suite auquel un rapport est fourni à VENETZ ENERGY ainsi qu'au propriétaire et au GRD. Il arrive que des défauts soient constatés, auquel cas VENETZ ENERGY et/ou l'électricien AC devront intervenir à nouveau pour les corriger, afin que le rapport puisse être fourni. Le processus de correction des défauts n'est pas lié au processus de certification Pronovo, ce qui signifie que même si des défauts sont constatés, cela ne va pas ralentir la procédure pour la subvention fédérale (du moins avec Cinelec).
Une fois l'installation certifiée par le contrôleur, VENETZ ENERGY peut finaliser le dossier sur la plateforme online et l'envoyer à Pronovo pour approbation. Il ne reste alors plus qu'à attendre que Pronovo valide le dossier et verse la subvention (environ 2 mois de délai chez Pronovo). C'est tout pour ce qui concerne la subvention.
TRES IMPORTANT: une installation certifiée permet de toucher quelques centimes supplémentaires pour chaque kWh refoulé sur le réseau (parfois appelé "plus value écologique"). Il faut pour cela "céder ses garanties d'origine (GO)". Auparavant, les GRD s'occupaient de ces démarches en traitant directement avec les propriétaires. Aujourd'hui et depuis 2023, les propriétaires reçoivent toujours un courrier de la part de leur GRD pour régler les modalité de paiement, mais c'est au propriétaire que revient la responsabilité de "créer un ordre permanent sur la plateforme Pronovo pour céder ses GO".
La plateforme en question est accessible via ce lien (www.pronovo.ch puis "mon projet" en haut à droite). Voir également ici pour plus d'infos.
Il suffit d'entrer votre numéro de projet Pronovo et le code postal de l'installation (laissez le champ "date d'annonce" vide), mais cela ne fonctionnera qu'à partir du moment où Pronovo aura validé votre dossier. Si ça ne fonctionne pas, il faut encore patienter. Si vous estimez avoir assez patienté, appelez Pronovo au 0848 014 014 pour savoir où en est le traitement de votre dossier.
C'est là que les choses se compliquent, le système n'est pas très bien fichu… Accrochez-vous!
L'ordre pour les GO est censé débuter à la date où votre installation a été certifiée (par Cinelec ou Effitec, voir date de signature sur le document de Pronovo intitulé "Certification de l'installation photovoltaïque"). Cependant, la plateforme ne vous laisse pas entrer une date antérieure au mois en cours. Comme Pronovo a besoin de plus d'un mois pour valider les dossiers, il y a donc un problème; on perd systématiquement plus d'un mois de GO!
Pour l'instant, la solution proposée par Pronovo est d'utiliser le champ "Texte de transfert" pour indiquer le mois à partir duquel les GO sont censées commencer. C'est tout. Il ne reste ensuite plus qu'à espérer que votre GRD soit d'accord de vous rémunérer ces GO rétroactivement, ce qui n'est pas le cas de Groupe E par exemple (alors qu'ils ont la possibilité technique de le faire), ce qui cause énormément de plaintes, pour lesquelles VENETZ ENERGY ne peut malheureusement rien faire…
Voici un exemple de comment compléter les champs pour la création d’un ordre permanent:
- Bénéficiaire: <votre GRD> (vous pouvez choisir autre chose, mais renseignez-vous bien)
- Valable à partir de: <le mois en cours> (pas possible d'entrer une date antérieure pour le moment, et le jour où ce sera possible de le faire, il faudra mettre le mois durant lequel votre installation a été certifiée.
- Valable jusqu'au: 12.2099 (oui, décembre 2099, ça paraît bizarre mais c'est ainsi qu'il faut remplir ce champ)
- Part (%): 100% (comme pour "bénéficiaire", vous pouvez là aussi faire autrement, mais renseignez-vous bien)
- Texte de transfert: GO à faire valoir à partir du MM.YYYY (mois durant lequel votre installation a été certifiée)
Le regroupement pour la consommation propre (RCP) ou la communauté d’auto consommateurs (CA) sont les solutions idéales pour tous les copropriétaires ou propriétaires de biens locatifs!
Plus d'information à ce sujet dans le PDF explicatif et imagé, réalisé par VENETZ ENERGY, sous ce lien.
ATTENTION: aujourd'hui, en 2025, VENETZ ENERGY ne recommande plus de RCP "manuel", c'est-à-dire où le propriétaire s'occupe de faire le relevé des compteurs et fait sa propre facturation interne. Uniquement les CA et les RCP gérées automatiquement (via solution Climkit par exemple) sont recommandées.
En effet, avec les tarifs dynamiques qui sont en train d'être mis en place, il deviendra très compliqué, voir impossible, de gérer "manuellement" son RCP.
De plus, les modèles CEL (communautés électriques locales) et RCP virtuel vont voir le jour en 2026, et offriront des possibilités encore plus large qu'aujourd'hui pour valoriser vos kWh photovoltaïques.
Texte et images du PDF entièrement rédigé et réalisées par Jérémy Venetz. Tous droits réservés.
Pour se faire une idée des ordres de grandeur de la puissance, il faut tout d'abord être au clair avec les unités. Retenons que 1000 W = 1 kW (kiloWatt). Ensuite, 1000 kW = 1 MW (MégaWatt). Puis 1000 MW = GW (GigaWatt). On peut s'amuser à utiliser d'autres préfixes que kilo, Méga et Giga, mais ce sont généralement ces trois-là qui complètent le Watt pour parler de puissance.
Ci-après quelques exemples:
- On parle en Watt pour l'éclairage intérieur (10 W), les petits appareils comme les mixeurs (500 W), ou la puissance que peut délivrer un panneau photovoltaïque.
- On parle en kiloWatt pour les plaques de cuisson (3 kW), les moteurs de véhicules (95 kW), ou la puissance que peut délivrer une installation photovoltaïque de moins de 5000 mètres carrés environ.
- On parle en MégaWatt pour les plus grosses machines industrielles qui existent, ou la puissance que peut délivrer une installation photovoltaïque de plus de 5000 mètres carrés environ.
- On parle en GigaWatt pour la puissance que peut délivrer une grande centrale hydro-électrique, ou une centrale nucléaire.
Pour se faire une idée des ordres de grandeur de l'énergie, voici un exemple:
- Une maison de 4 habitants consomme annuellement (on retrouve ici la notion de temps qui est nécessaire pour pouvoir parler d'énergie) entre 3000 et 5000 kWh pour l'électricité ménage, c'est à dire les lumières, frigos, congélateurs, Internet, TV, radio, etc. À cela s'ajoute la consommation d'énergie pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire. Avec une pompe à chaleur (PAC), on compte entre 3000 et 8'000 kWh/an en plus. Cela va beaucoup dépendre la façon de vivre des habitants, de l'isolation du bâtiment, du volume, etc. On peut donc tabler sur une consommation d'électricité qui varie entre 6000 et 13'000 kWh/an pour une maison de 4 habitants, chauffée avec une PAC.
- On pourrait également parler de 6 et 13 MWh/an pour notre exemple ci-dessus, mais comme l'électricité est facturée au kWh, on utilise presque toujours le kWh plutôt que le MWh lorsque l'on parle d'énergie du bâtiment.
- Le GWh est encore moins utilisé que le MWh. Ces deux unités sont surtout utilisées pour simplifier le parlé et l'écrit. Il est tout de même plus simple de parler de 5 GWh plutôt que de 5000 MWh ou de 5'000'000 kWh, surtout si on évoque ce genre de chiffres au quotidien.
On parle parfois de puissance en kVA, qu'est-ce que c'est? Il s'agit tout simplement de kW électriques. En effet, la puissance à de nombreuses "formes", et la puissance électrique en est une parmi tant. Dans "kVA", le V signifie "Volt" et le A signifie "Ampère", car en électricité, la puissance est le produit d'une tension (exprimée en Volts) et d'une intensité (exprimée en Ampères). On est ainsi certain, en écrivant kVA, que l'on parle bien de puissance électrique. Ceci va même un peu plus loin, dans le sens ou kVA est généralement réservé à la puissance électrique AC.
Wp et Wc, quelle différence, et qu'est ce que c'est exactement? C'est la même chose. Le petit p signife "peak" en anglais, qui veut dire "crête" en français, d'où le petit c. VENETZ ENERGY n'utilise que Wp ou kWp. Cette unité est utilisée pour exprimer la puissance nominale d'un panneau, d'une cellule, ou d'une installation photovoltaïque (pv). Cette puissance nominale est mesurée en laboratoire dans des conditions de test standardisées (STC) au niveau mondial.
Mais alors, combien d'énergie vont fournir mes panneaux pv? Il faut pour cela calculer un facteur d'ensoleillement, qui est une sorte de rendement. Ce facteur d'ensoleillement varie en fonction de l'inclinaison (pente), de l'orientation (azimut) des panneaux, ainsi que des statistiques météo du lieu. Les éléments qui projettent de l'ombre sur les panneaux (arbres, montagnes et bâtiments voisins) impactent également ce facteur d'ensoleillement. De nombreux programmes existent (voir rubrique liens utiles) pour calculer ce facteur d'ensoleillement qui s'exprime en "(kWh/kWp)/an". Ce facteur indique tout simplement combien de kWh va produire 1 kWp en une année. Donc si le facteur d'ensoleillement de mon toit est de 1000 (kWh/kWp)/an, et que j'installe 5 kWp sur mon toit, alors je vais produire 5000 kWh/an.
Texte ci-dessus entièrement rédigé par Jérémy Venetz. Tous droits réservés.
Les panneaux photovoltaïques produisent de l'électricité, et les panneaux thermiques produisent de l'eau chaude. La source d'énergie de ces deux technologies est le soleil. Il s'agit donc dans les deux cas de panneaux solaires. Trop souvent, le terme "panneaux solaires" est utilisé pour évoquer les panneaux thermiques, ce qui prête à confusion. VENETZ ENERGY ne réalise que des installations photovoltaïques, mais est à même de vous apporter des explications et des conseils au sujet des installations thermiques.
Les panneaux solaires peuvent être installés par dessus la couverture existante (par dessus les tuiles par exemple). On parle alors d'ajouté.
Lorsque les panneaux solaire remplacent la couverture existante et font eux-mêmes office de couverture, c'est alors qu'on parle d'intégré.
L'ajouté se destine donc plutôt aux toits existants, en bon état, disposant de belles surfaces. L'intégré se destine quant à lui plutôt à la nouvelle construction, à la réfection complète du toit, à l'art architectural, ou aux toits complexes (utilisation de panneaux intégrés de petit format pour les toits complexes).
L'électricité produite par les panneaux photovoltaïques est dite "DC", qui est une abréviation pour "Direct Current" en anglais. En français, cela signifie "Courant Continu", parfois abrégé "CC". VENETZ ENERGY n'utilise que le terme DC. On retrouve également le DC lors de la charge et de la décharge des batteries que nous utilisons quotidiennement; batterie de la voiture, batterie du téléphone, piles, etc.
Le DC s'oppose à l'AC, qui signifie "Alternativ Current" en anglais, ou "Courant Alternatif" en français, parfois abrégé "CA". VENETZ ENERGY n'utilise que le terme AC. Notre réseau électrique fonctionne en AC, c'est donc ce que nous délivrent nos prises électriques. L'AC "basse tension" est standardisé chez nous à 230 V (en monophasé L-N) et 400 V (en triphasé L-L). On parle encore parfois de 220 V et 380 V, mais ceci n'est plus d'actualité.
Le DC des panneaux photovoltaïque est transformé en AC par un onduleur (et non pas un "ondulateur" comme on entend parfois). Grâce à l'onduleur, l'électricité produite par les panneaux devient donc compatible avec notre réseau électrique. On peut ainsi disposer de cette électricité comme on le souhaite.
L'électricité est une énergie, mais qu'est-ce que l'énergie? L'énergie n'est autre que la multiplication d'une puissance et d'un temps. Cela peut paraître compliqué, mais ça ne l'est pas du tout! Comparons l'énergie à quelque chose que l'on connait tous très bien; la distance. En avançant pendant un certain temps à une certaine vitesse, on parcourt une certaine distance. Par exemple, si on roule à 120km/h pendant 2h, on parcourt 240km. On multiplie tout simplement la vitesse par le temps. C'est aussi simple que cela pour l'énergie, sauf qu'au lieu de la vitesse, on a la puissance, qui s'exprime en Watt (abrégé "W"). Il suffit donc de multiplier la puissance par le temps. On peut donc dire que si un appareil de 120W fonctionne pendant 2h, il va consommer une énergie de 240Wh (prononcé "Wattheure"). Ce n'est pas plus compliqué que cela!
Dans le domaine du photovoltaïque, l'auto-consommation est la part d'énergie produite qui a été consommée sur place. L'énergie qui n'est pas autoconsommée est refoulée/revendue sur le réseau électrique. Par exemple, si un jour on a produit 20 kWh et qu'on a refoulé 15 kWh, cela signifie que l'on a auto-consommé 5 kWh, ce qui équivaut à un taux d'auto-consommation de 25%.
Dans le domaine du photovoltaïque, l'auto-suffisance (ou l'autarcie) est la part d'énergie consommée que le réseau électrique n'a pas fourni. Par exemple, si un jour on a consommé 40 kWh et qu'on a auto-consommé 5 kWh, cela signifie que l'on a eu un taux d'auto-suffisance de 12.5%.
Texte ci-dessus entièrement rédigé par Jérémy Venetz. Tous droits réservés.